
Salernes
Situation
Ancien comptoir du sel, Salernes a su utiliser ses richesses locales pour se développer.
De son passé de cité industrielle, elle a gardé un aménagement urbain original, un mélange entre tradition et modernité et un certain état d’esprit.
Le cœur de village est toujours très animé.
Cette organisation urbaine évoque une ville avec ses commerces ouverts à l’année.
Sa grande place centrale bordée par les terrasses des cafés est une invitation à la détente.
Le cinéma, municipal, les animations culturelles, nombreuses, le musée Terra Rossa, instructif et tant de boutiques d’artisans assurent une effervescence permanente.
Située au carrefour entre différents territoires, Salernes se positionne au centre d’un ensemble mêlant tourisme, sites naturels attractifs et zones d’activités économiques majeures.
Population actuelle estimée : 3 802
Une tradition industrielle
Toutefois, pour bien appréhender le Salernes d’aujourd’hui, il convient de se replonger dans son passé.
Le village était situé sur la route du sel menant aux Alpes.
Cependant, c’est bien la production de la fameuse tomette, qui a assuré sa notoriété.
Avant cela, le village avait une économie agricole. On produisait de l’huile, du vin, des figues, du blé, des haricots, des melons et des pêches.
On trouvait également des filatures de soie, des fabriques de chapeaux et de draps.
Et vint la tomette
L’industrie de la tomette a débuté dans les années 1830.
Des dizaines de petits ateliers ont fabriqué sur le territoire : tuiles, briques, tuyaux, malons et poteries utilitaires.
Malgré les crises économiques, les guerres, la concurrence des produits étrangers, l’activité céramique s’est maintenue jusque dans les années 1950.
Elle s’est ainsi transmise de génération en génération. Les produits, réputés, sont dès lors largement exportés.
A cette époque, de nouveaux concurrents à la tomette apparaissent : grès, granito et linoléum. Le déclin de l’industrie céramique est annoncé.
Des fabriques ferment. Dès lors, les céramistes s’adaptent en inventant le « carreau rustique » aux formes et couleurs variées.
L’usage de l’émail, du décor et de la lave émaillée a redynamisé le marché vers 1970.
Le carreau devient un élément esthétique et non plus un simple revêtement de protection.
De nos jours, 15 céramistes et 15 potiers perpétuent cette tradition céramique au cœur de Salernes.