Saint-Antonin du Var

Situation

Une date a une importance toute particulière pour le village : le 6 juillet 1954.
Ce jour-là est paru l’arrêté préfectoral conférant le statut de commune au hameau de Saint-Antonin et confirmant sa séparation d’avec Entrecasteaux.

Pour autant, l’histoire du village est ancienne, débutée vers 420 avec l’installation d’un pèlerin nommé Saint-Maur qui construisit une chapelle et des habitations. Le pape Sixte III lui donna alors le nom de l’archevêque de Florence : Antoninus. Dès lors, l’activité agricole du secteur, essentiellement viticole, s’est peu à peu développée alors que la démographie n’augmentait que lentement. Aujourd’hui encore, la commune se caractérise par une multitude de hameaux et par l’absence d’un véritable centre de village.

Population actuelle estimée : 673

Séparation souhaitée

Il faut remonter à 1856 pour retrouver traces d’une première tentative de séparation communale.
II y en eut 2 autres en 1914 et 1941.
Ces velléités de scission s’expliquent par l’éloignement entre les deux entités, distantes de 7 km, et d’une topographie qui compliquait les déplacements de l’époque.
Aujourd’hui encore, les habitants vont plus volontiers à Lorgues, son actuel bureau postal distributeur, qu’à Entrecasteaux.

Une aventure partagée

Grâce à l’intercommunalité, Saint-Antonin aborde l’avenir avec sérénité, sûr de ses atouts et des bienfaits d’intégrer un ensemble cohérent dans lequel le village aura toute sa place.
Un sentiment d’appartenance réelle des élus, comme de la population, habitués à échanger avec certaines communes de la Dracénie toute proche.
L’expertise et les compétences communautaires seront précieuses pour l’équipe municipale.
Ce mariage se fait dans un consentement mutuel.
D’un côté Saint-Antonin qui a pour ambition d’atteindre la barre des 1 000 habitants dans 10 ans tout en créant et en entretenant une dynamique locale, avec des animations culturelles, festives et associatives, tout autant que des activités agricoles, commerciales et artisanales, ferments essentiels de cohésion et de solidarité, et de l’autre la communauté d’agglomération qui entend s’appuyer sur la notoriété, notamment viticole, et d’un cadre de vie remarquable et préservé.